Translation in progress.

Cette biographie se place à l’articulation du récit personnel et des manières dont j’ai pris part à ces chantiers de recherches.
Un travail de mémoire tardif sans retour aux archives, sans doute subjectif et incomplet.
Chaque lien en bleu renvoie au projet plus longuement traité.

CURRICULUM – PORTRAIT

Directrice de Recherches au CNRS
Membre de l’IRIS [EHESS, CNRS, Paris 13, INSERM] depuis 2008
Pdte du Festival Jean Rouch et du Comité du Film Ethnographique depuis 2020

 

Co-Fondatrice et membre du Centre audiovisuel de l’EHESS
Chargée de Conférence à l’EHESS, 1985 à 2004
Membre du Centre d’Études africaines. CNRS/EHESS, 1985-2008
Directrice de Recherches au CNRS,1994
Chargée de recherche au CNRS, concours extérieur de 1981
Membre de l’ER 225 CNRS dirigée par Claude Meillassoux
Docteure en anthropologie. Thèse soutenue avec George Balandier, Louis V. Thomas, Jean Rouch , Félicitations du jury Paris – TB – Paris V  Sorbonne 1980
Science Politique, Paris. Sections Service Public, 1972

LISTE DES TRAVAUX

Dossiers à télécharger

ENGAGEMENT

Après l’Océan – Shad [Frazer James] ©tomaBaqueni©tomaBaqueni

L’anthropologie est une discipline qui traite de la pluralité des usages du monde et qui se situe au croisement d’autres champs, tout en ayant ses méthodes propres dont l’enquête de terrain est le centre. Dès sa naissance sous la colonisation, elle est inventée pour découvrir les zones conquises, c’est ce qui l’a associée au cinéma naissant dont la vocation première était de connaître l’homme, selon Marey les études du mouvement et selon les Frères Lumière pour « offrir le monde au monde » [Tavernier]. Depuis ces époques, l’ethnologie est la seule science humaine qui gardera le long du siècle une relation au cinéma et à la photo. Je me suis engouffrée dans ce dualisme.

8 voisines – Fatima remet son voile – Paris

Dès mes premières années de faculté, je m’engageais contre les inégalités du capitalisme aux côtés des féministes, des luttes Nord-Sud, du Larzac… et contre les idées toutes faites qui engendrent blocages sociaux, racisme et violence. Le passage à la recherche n’a que renforcé ce postulat de départ. Mes projets se sont toujours formulés à l’intérieur d’une position critique face à une question politique. Jamais je n’aurais pu m’intéresser à une généalogie ou à la culture maraîchère, si derrière il n’y avait pas une question qui m’amenait à battre le fer.

Une fois entrée dans le monde universitaire, d’une certaine façon, je n’en suis jamais sortie. Je suis passée directement dans le corps enseignant à Paris VIII, puis celui des chercheurs au CNRS où j’ai retrouvé l’enseignement une fois à l’EHESS. Cette protection de l’Etat m’a permis de développer librement des projets à l’intérieur d’un milieu stimulant sur le plan intellectuel ; compétitif et amical à la fois.

Très vite, je me suis sentie « taillée » d’abord pour le terrain. Je voyais mal ma vie en bibliothèque / enseignement / colloque… Le besoin profond de me décentrer m’a habitée depuis l’enfance par un goût prononcé de l’ailleurs. Je voulais vivre des rencontres qui mêlaient altérité, interrogations et confrontations avec un regard de l’intérieur, essentiel à mes yeux. Être au plus proche pour éviter toute posture en surplomb que je déteste.

Quartier Les Millionnaires – Abjdjan

 

Après être entrée dans ce métier par l’écrit, je l’ai abordé par le documentaire, la fiction, la photo. Le sujet impose la forme. Aucun a priori.

Il paraissait souvent étonnant que je puisse être au CNRS et utiliser des modes d’expressions « artistiques ». Science et art sont en réalité sur une ligne de démarcation qui sépare le connu de l’inexploré ; une même attention est accordée aux relations sensibles sans lesquelles aucune ethnographie n’existerait.

PORTRAITS ET ENTRETIENS – PRESSE

Publicité Aaton pour le Time code – ©beauviala-jp

 « Portrait de chercheur dans le Journal du CNRS. Anthropologie en 16 mm. L’envers des choses. »

Journal du CNRS – Laure Siaud – Avril, n°88 1997

« Une expérience passionnante, “ comme une respiration ” qui entraînera [EdL] à s’intéresser toujours davantage au langage cinématographique et à se donner des enjeux différents à chaque film. »

Journal du CNRS – Muriel Fourlon Janvier 2002

« Étonnant que ce soit une Blanche qui fasse ce film ! Un regard d’anthropologue donné par petites touches sur les tenues vestimentaires, des vêtements sales du bidonville à la mode afro-américaine de la ville, sur la religion, sur le langage évidemment qui est au centre du film… »

Fluctuate – Portrait d’Eliane de Latour – A propos de Bronx Barbès – Avril 2003

« Entretien avec Eliane de Latour, cinéaste-anthropologue. »

Université de Franche Comté – Besançon – 24.09.2006

« Philanthrope insatiable, Eliane de Latour s’impose comme une chercheuse investie et humaniste. »

Figaro scope -2009

« Côte d’Ivoire : la crise vue de la rue d’Eliane de Latour et Michel Galy »

Les retours du dimanche – Martin Quenenhen, Agnès Chauveau – 
France culture – 6.4.2011

« Rencontre avec Eliane de Latour. Entre fiction et documentaire, un cinéma donnant la parole à ceux qui subissent l’enfermement et l’exclusion »

Cinéma singulier – Simon Pochet – 20.12. 2012 

« Eliane de Latour » dans Hors Champ – Laure Adler

 France culture – 06.02.2013

« Femmes victimes de violences dans la sphère publique »

Éliane de Latour et Françoise Héritier à la Maison des métallos – 25.11.2014

« A propos de documentaire » Éliane de Latour

États généraux du documentaire – LussasEntretien Damien Pelletier et Arielle Estrada – 17.08.2015 

« Sur les routes de l’exil : Carte blanche cinématographique à Eliane de Latour »
« Eliane de Latour construit sa carte blanche cinéma autour de quatre motifs : le bouc émissaire, le délinquant, l’entrepreneur et le héros dans le cinéma européen contemporain »

France culture – Les nouvelles vagues – Marie Richeux – 25.09.2015

Master class d’Eliane de Latour – Rencontres internationales de sciences et de cinémas

AMU Marseille – 21.11.2016

Eliane de Latour et Kool Shen – Ping Pong – Martin Quenenhen et Mathilde Serre

France culture – 09.03.2016

Entretien Eliane de Latour à propos de Little Go girls

Culturopoing – Thomas Rolland 10.03.2016 

« Eliane De Latour raconte comment elle a rencontré Françoise Héritier »

L’Heure bleue – France inter – Laure Adler

Quelques vidéos

Dyptique théâtre – “50 brèves de métiers” – 2019

Le métier d’ethnologue avec des élèves de 1ère de Bondy. Rencontres avec Eliane de Latour.

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Eliane de Latour sur 28’ Arte – 2016
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8 Mars

Master class d’Eliane de Latour – 2016

AMU Marseille RISQ  – 21 novembre

A propos de documentaires – Eliane de Latour – 2015

Entretien réalisé par Damien Pelletier et Arielle Estrada – Tenk
États généraux du documentaire

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Femmes victimes de violences dans la sphère publique – 2014

Éliane de Latour et Françoise Héritier à la Maison des métallos – 25 novembre